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Soirée festive avec les Chants Baûls

Samedi 3 décembre 2022 à 19h

à TAPOVAN Paris . 9 rue Gutenberg . 75015 Paris

Soirée festives avec les chants Baûls suivi d’une collation ayurvédique
 
Participation aux frais : 15 € – Réservation obligatoire

Les Baûls
Une communauté d’hommes et de femmes qui se sont choisis il y a plusieurs siècles, afin de vivre librement leur spiritualité, en dehors
des castes et quelle que soit l’appartenance de chacun à telle ou telle religion.
Cette racine libertaire qui éclôt pendant notre période du Moyen-âge a influencé ce qu’il convient d’appeler la culture Baûl, dont la
musique est un des axes les plus importants.
Ce n’est pas un hasard si les instruments de musique utilisés par les Baûls sont totalement distincts de ceux de la musique classique
indienne.
Enracinés dans la culture populaire bengalie, la Musique, le Chant, la Danse des baûls, ont le parfum des «fleurs humbles des champs»
disait leur protecteur, Rabindranath Tagore, Prix Nobel de littérature en 1923.
Mais au plus profond, les baûls sont aussi porteurs d’une tradition secrète, d’une voie initiatique, qui leur permet d’accéder, au fond du
temple qu’est pour eux le corps humain, à l’insaisissable « homme de coeur ».
« Mon » se traduit d’ailleurs aussi bien par le mot « coeur » que le mot « esprit » qui correspondrait plus à ce « souffle » que suggère
parfois le mot Esprit en Français.
Délirant d’amour, le Baûl se conduit de façon déconcertante. On ne porte pas
le nom de « Baûl » sans être un peu fou. L’état baûl transcende la compréhension ordinaire.
L’ivresse mystique fait tantôt rire, tantôt pleurer.
Le Baûl oscille sans cesse entre félicité et désarroi, combinant une multitude d’émotions et de saveurs.
Ainsi le miel réunit le nectar de différentes fleurs. Parfois doux, parfois violent, il cherche querelle sans cesse avec les paradoxes, avec les
énigmes de la vie, de la mort, de l’amour.
« Pour laver l’eau, nous avons l’eau. Mais qui lave l’eau ? Si le vent lave
l’eau, comment laver le vent ? Qui peut répondre à cette énigme ? »
En 2005, la tradition baûle a été reconnue comme chef-d’oeuvre de l’héritage orale et immatérielle de l’humanité par l’Unesco.
Anando Gopal Das Baûl, notre frère, n’a pas manqué à cette tradition du coeur et pendant la crise sanitaire et avec l’aide de ses amis de France et d’ailleurs, il a pu
nourrir et vêtir les enfants de son village.
Il continue de le faire et a besoin de toute l’aide que pourront apporter les auditeurs de ces quelques concerts exceptionnels.